Dimanche 13 mars - sur le lac de Kitkiöjärvi
Ce matin, c’est au
tour des français de préparer le petit déjeuner (et donc de se lever plus tôt).
En nous levant, et en regardant par la fenêtre, nous voyons qu’une fois de plus
il fait beau soleil, mais la fenêtre est complètement gelée à
l’intérieur ! Et le radiateur, ça doit être pour ça que j’ai eu un peu
froid cette nuit. Ce matin on ne sait pas quelle est la température extérieure
mais elle ne doit pas être très élevée.
Une fois le petit
déjeuner terminé, tout le monde s’active pour nettoyer la partie de l’école
dont il est responsable. Une que tout est propre, nous pouvons partir pour le
lac du village (juste à côté de la cabane du barbecue de la veille). Là les
villageois nous attendent avec leur moto-neige et de quoi pêcher dans le lac.
Pour ce qui est de l’ice-fishing, le trou n’est pas facile à
faire : il faut d’abord traverser environ un mètre de neige (partie la
plus facile), puis une bonne couche de glace (et là c’est beaucoup moins aisé).
Une fois que le trou est bien là, la partie de pêche peu commencer, avec une
canne à pêche qui convient bien avec la dimension du trou. Et il ne reste plus
qu’à attendre…ce qui peut être très long même s’il paraît qu’il y a beaucoup de
petits poissons, d’autant plus lorsqu’il y a plus d’une soixantaine de
personnes sur le lac et une dizaine de moto-neige vrombissant dans tous les
sens. Résultat des courses, à la fin personne n’aura attrapé de poissons mais
tout le monde aura fait un ou plusieurs tours en moto-neige.
Voilà le fameux outils qui va nous permettre de creuser une trou.
Et après un du labeur,il ne reste plus qu'à attendre...attendre encore et toujours...
Les habitants nous ont bien gentiment prêté leur moto-neige. Au début, ils restaient derrière nous en nous laissant conduire, puis ils nous ont laissé faire des tours tous seuls ! C’est vraiment très gentil de leur part. J’en ai bien profité d’ailleurs. J’ai du faire 3 tours en tout : un avec un villageois, un autre avec Nono lors duquel nous avons essayer d’aller le plus vite possible (on est monté jusqu’à 65km/h mais le compteur n’était pas au maximum qui doit être vers 100km/h), de sauter (un peu), et un dernier dans ce que j’appelle un back-car (sorte de remorque du type side-car, adapté pour la neige et attelé à l’arrière de la moto-neige). Et dans ce back-car, on est sacrément secoué et c’est assez impressionnant.
Enfin avant d’aller
faire un tour sur l’île au milieu du lac qui aujourd’hui sert de piste de luge,
je vais faire un tour du côté du feu allumé par les villageois sur le lac et
j’en profite aussi pour parler un peu avec les habitants, qui sont vraiment
très content de nous avoir ici, peut-être plus que nous d’être ici, si c’est
possible.
Une fois sur l'île...
La pente est très raide et assez grande. A d'autres endroit les motoneiges essayer de damer la neige et montant et en descendant, mais c'était pas terrible.
Pour rentrer à
l’école, je me fais embarquer avec d’autre dans une grosse remorque à l’arrière
d’une moto-neige. C’est plus rapide qu’à pied et ça nous permet aussi de voir
le village d’un autre point de vue.
******
Un dernier repas
ensemble, puis le temps de remercier les villageois et de faire des photos de
groupe, et nous revoilà dans le bus sur le chemin du retour.
Cette fois le
chauffeur s’arrête au niveau du cercle
polaire : vous savez cette ligne tracée sur le sol qui faire le tour du
globe bien au nord de celui-ci. N’empêche que la zone où est sensée se trouver
cette ligne imaginaire est bien indiquée.